Oula, me voila tagué dans une chaîne hautement Freudienne : Pouvoir et sexe !
Tout d'abord, je ne me revendique d'aucun bord politique, même si mes orientations sont clairement plus centriste qu'autre chose.
A la base plus 'droite sociale' comme pouvait le faire Chirac malgré lui :p
Les extrêmes ne me plaisent point, qu'ils soient de gauche ou de droite, sur des plans différents, je les considèrent aussi dangereux les uns que les autres.
Donc ... aurais-je pu construire une idylle avec une personne non centriste ... et bien je n'en sais rien, mais je pense que j'aurais eu du mal à trouver des points d'attache avec une personne ayant des convictions radicalement différentes.
En effet, je pense même que c'est toute une vision de la vie en elle même qui se stigmatise dans une orientation politique. On à rarement vu un militant du front national avec des rastas écoutant du Bob, et il en va de même pour un militant d'extrême gauche qu'on aura du mal à voir en dock, bombers et profanant un cimetière juif.
De cette optique, ma vision de la vie est antipanurgique, et sujette à la réflexion, je n'aime pas les idées préconçues ou imposées, je m'efforce toujours d'essayer de voir l'autre côté du miroir quand les médias essai de me faire rentré une idées toute lisse et politiquement gluante dans le crâne du genre : "La pauvre son mec à osé la quitter quand elle était enceinte, en plus il n'assume pas l'enfant !"
Oui bien sur, le mec est comme d'habitude un salop ... mais il est aussi possible qu'il ait été clair avec sa compagne en lui ayant indiqué qu'il n'en voulais pas pour l'instant, ce à quoi elle a pu acquiescer et "oublier" de prendre sa pilule.
Bref je n'aime pas le panurgisme, et j'aurais eu du mal à épouser une femme qui adhère aveuglement aux idées pré formatées d'un parti politique, quel qu'il soient ... alors imaginez les extrêmes .... impossible. C'est en ça que je me revendique plus du centre, puisque chaque problématique mène à une réflexion qui envisagent toutes les solutions, quel qu'en soit "l'orientation politique", une vraie réflexion non biaisée par le prisme d'un parti.
En conclusion, il me semble peut probable que deux orientations politiques extrêmement différentes puissent cohabiter dans le même foyer, car au delà de la vision politique, il y aura une vision de la vie différente qui ne pourra pas être commune, et sans ça, le foyer est peu envisageable.
En tout cas, comme le dit Némo, être centriste s'octroie en effet un panel plus large de possibilités, et pour ma part, cela permet aussi d'éviter les moutons des extrémités ;)
A ceci j'ajouterais une question : Les pires moutons sont ceux de l'extrême droite ou ceux de l'extrême gauche ? (ou autre)
10 commentaires:
Mais il est super ton billet !
Merci :) j'essai de faire honneur au chaine ou je suis tagué.
Un tel billet ne mériterait il pas un commentaire digne de ce nom ?!
Je tacherai de faire honneur à ma petite banane sans m'y risquer de glisser sur sa peau.
je ne puis que me rattacher à ce magnifique "billet" sur deux points:
- Rare ceux qui sont avec des personnes qui sont dimatralement opposés (je me refuse à tout absolutisme sur le sujet humain),
- Je suis centriste mais du côté gauche de la balance (ce qui étaye le premier point que tu as si brillament exposé) validant ainsi le fait que l'on s'entende si bien (Tous les geeks ne seraient ils pas centriste en majorité ?!).
Mais comme tu le défends si bien, refusons tout extrémisme quel qui soit sur la façon d'aborder les choses mais ne nions pas qu'ils éxistent et de prendre en compte cette éxistence.
Si nous refusons ou rejetons tout ce que produit les extrêmes, ne sommes nous pas à notre tour des racistes de racistes (cf. le sketch de Patrick TIMSIT).
il est entendu que bon nombre d'idée sont dangereuses pour la société ou/et la déantologie humaine que nous aimons défendre.
C'est pourquoi nier ou refuser les argumentaires sousprétextes qu'ils sont des extrêmes ne nous rend pas meilleur qu'eux mais pareil.
Alors à la diversité des opinions quelles qui soit je dis OUI...
PS: Encore une fois c'est mon point de vue ajoutée à ton billet ma banane.
Mais il va y venir doucement au blogage l'ami Shubaka, il va y venir ! :D
Je ne fais que contribuer à l'initiative d'une excellent peau de banane qui compte parmis nos proches .... :p
Un wooki qui se défile subtilement (pas facile à dire celui là....dédicace à notre ami Pérusse)
Quel drôle d'exemple pour illuster sa vision de la vie !
Ben même si le mec en question en voulait pas d'enfant, il en a un en route. Alors soit il accuse pas sa meuf d'avoir oublié la pilule et il sort couvert, soit s'il peut vraiment pas assumer, il part en courant, mais il aura quand même un enfant à lui dans la rue...
Abandonner sa compagne et son enfant, et en plus traiter la femme de menteuse, moi je trouve pas ça très courageux, ni particulièrement original, je trouve même ça très banal, très, comment dire, très "panurgique".
Non, franchement, moi, j'aurais pris un autre exemple !
Bonjour Christine,
Cette exemple n'illustrait pas à proprement dit une vision de la vie, et heureusement.
En revanche ta réaction (d'ailleurs j'étais étonné de ne pas en avoir suscité avant :p ) illustre parfaitement mon propos sur le panurgisme et les clichés imprimés par les médias dans l'inconscient collectif.
Les schémas sociaux t'ammenne à penser que dans ce cas, l'homme est forcément un salop et à forcement tort, sans même te poser la question d'une éventuelle autre situation.
Alors au risque de décevoir, mais les hommes n'ont pas le monopole de l'entourloupe, et j'en ai eu un exemple à côté de moi dans ma vie.
Même si ce n'est pas le sujet, je vais prendre le temps d'étayer mon exemple : pour résumé, l'homme ne savait pas s'il allait passer sa vie avec la femme, elle lui a demandé un enfant, il à refusé pour la raison précédente et car il voulait être dans une situation sociale stable pour en avoir un.
Elle lui a dit pas de problème et qu'elle continuait la pilule en attendant la fin des études (elle avait 17 ans).
... Elle lui a caché sa grossesse jusqu'au jour ou elle ne pouvait légalement plus accoucher. Dans ce cas, il est inconcevable de considérer que l'enfant est de lui.
Je m'explique, considérer que l'enfant est à tout prix de cette homme revient à considérer que l'enfant n'est qu'une résultante biologique, or à mon sens, un enfant est le fruit de l'amour entre deux personnes, et cette notion est très importante car les parents ayant des difficultés à avoir des enfants (et j'en connais), ne serais jamais parents, même en cas de FIV ou pire, d'adoption.
Pour conclure, il est dangereux de véhiculer cette fausse idée qu'un homme est forcement le père parce qu'il à biologiquement contribué, dans ce cas, les banque du sperme sont remplies de dossiers de salops en puissance.
Cela dit, si cela peut te rassurer, je connais 1 cas de ce type pour au moins 3 ou 4 de vrais salops .... ce cliché consensuel à encore la vie dure.
En tout cas, je te remercie du commentaire :)
Je connais aussi des hommes qui se sont faits rouler, et cela jusqu'à se marier et, pour l'un d'entre eux, que j'aimais beaucoup, jusqu'à s'en donner la mort après quelques années de vie en couple. J'ai connu des femmes qui agissent ainsi pour obtenir soit le mariage, soit la pension alimentaire, ou juste pour avoir un enfant rien qu'à elles.
Mais 1) le préservatif existe...
2) Evidemment que l'enfant est d'abord une "résultante biologique" comme vous dites. Evidemment ! Même si on peut aimer l'enfant du facteur autant que le sien. Mais comment peut-on dire de son enfant qu'il n'est pas le sien sous prétexte qu'on n'en veut pas ?
3) Un homme qui contraindrait une femme à avorter, comme vous semblez l'envisager, voilà le vrai "salaud". Et la femme qui avorte sans le consentement du père ne vaut guère mieux.
Bonjour Christine content de vous revoir ici :)
Nous sommes d'accord sur le début :), mon propos n'avait pour but que de démontré qu'on ne peut s'en tenir à une seule vision des faits, et que souvent les médias ou partis politique utilisent des idées préconçues sans montrer l'éventuelle contrepartie ou sans donner l'entièreté du contexte.
Par contre après c'est plus délicat, en effet :
1) le préservatif existe ... mais quand au bout d'un an les conjoints, après tests, décident de l'abandonner, il est très peu probable de le remettre, et quand bien même, est ce que tous les hommes à qui leur compagne demande un enfant et qu'ils refusent (temporairement ou définitivement là n'est pas la question) doivent le remettre ? A priori cela devrait se solder par une scène de ménage à cause d'un manque de confiance, ou d'une suspicion d'une autre raison, dans ce cas la, tous les hommes devraient mettre un préservatif sauf dans les cas ou ils souhaitent un enfant ... ça fait 14 ans que je suis avec ma femme, je me vois mal m'y remettre, en règle générale, il arrive un point ou un couple se sent assez mur pour décidé communément d'une contraception, et je vous enlève de suite une idée encore préconçue : ce n'est pas toujours à la femme de l'assumer comme dans mon couple par exemple. Il est tout à fait possible que certains couple prenne le préservatif comme mode contraception usuel.
2) Un enfant se désire et se conçoit avant tout dans la psyché, et dans le processus d'acceptation, hommes et femmes ne sont pas égaux. La femme à 9 mois pour appréhender cette venue et en faire son enfant. L'homme quand à lui n'a pas cette période "fusionnelle", il est donc important que sa venue soit psychologiquement préparée en amont par le désire et l'attente de l'enfant afin que l'homme devienne père. En aucun cas une femme ayant pris sa décision seule et sans faire participer le père à ce processus ne peut attendre d'un homme qu'il devienne père en claquant des doigts, certains homme y arriverons, d'autre pas, mais il est inconcevable de penser qu'une femme prenant (pardonner l'expression d'avance) un homme pour la banque du sperme puisse en plus attendre de lui qu'il soit père. Dans ce cas, que dire des dons de sperme ou d'ovocite ?
Au delà de ça, dans ces conditions, je trouve l'attitude de la mère mainte fois plus criminelle envers l'enfant en le condamnant à avoir un père dont elle sait qu'il ne l'aura pas souhaité, dans ces condition, il n'y a pas le préservatif, mais la banque du sperme, les femmes de ce genre doivent elles aussi apprendre à assumer leurs actes.
3)Nous ne sommes plus au moyen age fort heureusement, et forcer une femme à avorter est totalement exclus. En revanche, la décision de garder un enfant revient à mon point précédent, et fait partie du processus d'acceptation, en aucun cas, une femme qui à sciemment orchestré une grossesse non voulu par le père n'a le droit de contraindre un homme à avoir un enfant qu'il ne veut pas. Après libre à elle en connaissance de cause de continuer sa grosses ou non.
Quand à la femme qui avorte sans le consentement du père, c'est à peu prêt la même chose, de quel droit un homme pourrait il forcer une femme à devenir mère ? Si la femme souhaite avorter l'homme n'a pas a la forcer du contraire, sauf en cas d'entente commune.
Bref, dans ces situations, chacun a des décisions à prendre, mais c'est en connaissance de cause, si on décide de faire quelque chose par la tromperie, il faudra en assumer les éventuelles conscéquences.
Au milieu de ça, il y'a un enfant qui n'a rien demandé, le mettre au monde dans des conditions périlleuses d'avance, c'est ça que je trouve criminel.
Sur ce, bonne journée tout de même et en espérant faire un bon time killing ;)
Cette discussion étant certes hors sujet, mais néanmoins intéressante, j'en ai fait un billet que vous pourrez retrouver ici :
http://bananebleue.blogspot.com/2009/08/les-enfants-epees.html
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